Vos confidences : comment j’ai trouvé une place en crèche

C’est la conversation qui revient sans cesse entre les jeunes parents : « et vous, vous en êtes où de votre demande de place en crèche ? », « Finalement vous recrutez une nounou ? », « Et la crèche privée, vous y avez pensé ? ». Entre l’envie de trouver le plus accueillant des cocons pour son bébé, les contraintes pratiques et budgétaires, le choix n’est pas simple. Avec la complicité de Choisir Ma Crèche, on a demandé à 3 mamans de nous raconter comment elles avaient vécu ce petit parcours du combattant et trouvé une place dans la crèche de leurs rêves grâce au système de berceaux d’entreprise.

Marie-Laure, maman de Céleste, 1an 

 

Quand avez-vous commencé à chercher un mode de garde pour votre enfant ?

Nous avons eu un parcours difficile avec mon mari pour avoir Céleste, alors après sa naissance, j’ai eu envie d’en profiter. J’ai cumulé congé maternité puis congé parental pour rester avec elle jusqu’à ses 1 an. Quand elle a eu 6 mois, j’ai eu une place en crèche municipale pour les mercredis. J’étais contente car je voulais qu’elle ait un autre relais d’éducation à part moi.

Pourquoi la crèche ?

J’avoue, et c’est très personnel, que j’ai davantage confiance dans le système de crèche pour mon bébé, l’encadrement par plusieurs personnes, dans un environnement fait pour les enfants, cela me semblait mieux pour les activités comme pour la sécurité. 

Quelles démarches avez-vous entamées ?

J’ai fait une demande de place à plein temps en crèche municipale pour le mois septembre, j’étais très confiante vu que Céleste y allait déjà le mercredi. Mais j’ai reçu une réponse négative et ça m’a rendu assez triste car ça se passait très bien, on avait nos habitudes et Céleste aussi ! On était déjà fin juin et je reprenais le travail en septembre… J’ai donc envoyé un mail un peu au hasard à Choisir Ma Crèche, une certaine Lucie m’a rappelée et on a eu un très bon contact. Le 10 juillet, tout était réglé, j’avais ma place pour septembre.

La solution crèche inter-entreprises était-elle une option ?

Avec mon mari, on n’avait pas du tout pensé au berceau d’entreprise. Mais quand Lucie (de Choisir Ma Crèche) m’a expliqué comment ça marchait, on en a discuté ensemble et il a commencé à étudier la chose : il est à son compte, c’est une jeune entreprise, mais il en a conclu que financièrement c’était judicieux compte tenu des aides et exonérations dont allait bénéficier sa société, et surtout moins lourd pour notre budget familial. De mon côté je me suis renseignée dans mon entreprise et on m’a signifié que cela se faisait au sein du groupe, mais que ce n’était pas possible sur le site où je travaille. 

En savoir plus sur le système de crèche inter-entreprises.

Quels étaient vos critères pour trouver votre crèche ?

Pour moi, c’était la proximité avec notre maison pour pouvoir y aller à pied ou bien que ce soit sur mon trajet – je travaille à 40km de Lyon. Le deuxième critère sur lequel je ne voulais pas transiger : qu’il y ait un jardin. On m’a proposé une liste de 5 crèches parmi lesquelles j’ai finalement choisi la seule de la liste qui n’avait pas de jardin… J’ai eu un feeling particulier avec le gérant de cette dernière, Christophe, et c’est le cœur qui a parlé. Il s’est vraiment intéressé à Céleste et j’ai senti qu’elle serait heureuse ici, tous les enfants avaient le sourire jusqu’aux oreilles. Nous avons confirmé notre choix et tout s’est réglé en une dizaine de jours : on a signé le contrat et Choisir Ma Crèche a joué le rôle d’intermédiaire pour les démarches avec la crèche. J’avoue que ça m’a paru assez simple comparé au dossier que j’avais dû faire pour la crèche municipale !

Les premiers pas en crèche ? 

Je ne regrette pas du tout mon choix ! La semaine d’adaptation s’est très bien passée, j’étais accueillie tous les matins avec un petit café, j’ai pris le temps de discuter avec les auxiliaires de puériculture et de me familiariser avec l’organisation. La vraie première semaine de Céleste a été plus dure, les journées étaient longues pour elle (9h-18h30) même si elle s’y plaisait. J’ai décidé d’aller la chercher plus tôt une à deux fois par semaine.

Finalement, le berceau d’entreprise est une solution que vous recommanderiez ?

Oui, vraiment, on n’aurait pas eu accès à une crèche privée sans la solution du berceau d’entreprise et l’accompagnement de Choisir Ma Crèche facilite beaucoup les choses. Côté budget, le reste à charge pour la famille est un peu plus élevé qu’en crèche municipale puisque nous avons choisiune micro-crèche, mais on s’y retrouve tout de même. Je viens d’ailleurs d’apprendre qu’une place s’était libérée pour nous en crèche publique, mais Céleste est tellement bien que je n’ai plus envie de changer !

Anne-Cécile, maman de Blanche, 1 an 

 

Quand avez-vous commencé à chercher un mode de garde pour votre enfant ?

Lorsque Blanche est née, j’étais en pleine reconversion/création d’entreprise. Les six premiers mois je l’ai gardée avec moi, ensuite j’ai recruté une nounou à mi-temps. Je voulais qu’elle entre en crèche à un an et j’ai fait une demande pour une place en crèche publique.

Pourquoi avez-vous souhaité changer de mode de garde ?

Pour la première année de Blanche, je trouvais la garde par une nounou très appréciable et rassurante (moins de maladie, environnement calme), ensuite j’avais envie d’un accueil collectif pour l’éveil de ma fille et pour qu’elle soit entourée d’autres enfants.

Quelles démarches avez-vous entamées ?

On était au mois de juillet quand on m’a notifié le refus pour une place en crèche publique. J’ai fait appel à Choisir Ma Crèche à ce moment-là, un peu dans l’urgence. Je me suis inscrite en ligne, on ma recontactée rapidement et expliqué le principe du berceau d’entreprise. C’était très clair. Il n’y avait plus qu’à en parler à mon employeur. Je n’ai pas eu trop de mal à le convaincre : je travaille dans une petite entreprise familiale et mon patron est réceptif à ce type de sujet. Le fait que le coût du berceau soit défiscalisé était intéressant pour la société.

Comment avez-vous choisi votre crèche finalement ?

Tout s’est fait assez rapidement ; j’ai visité les crèches que l’on m’a proposées. La première ne m’a pas plu du tout, la deuxième m’a convaincue. Blanche y est rentrée en septembre et tout se passe très bien, c’est une super crèche avec un petit effectif, l’équipe est très disponible et à l’écoute. Comme c’est une nouvelle crèche, tout le matériel est neuf et moderne, les règles d’hygiène et de sécurité sont très précises.

Quel conseil donneriez-vous à de jeunes parents qui cherchent un mode de garde ?

Je pense qu’il faut oser poser la question du système inter-entreprises à son employeur lorsqu’on a un poste qui impose des amplitudes horaires larges, car sur ce point les crèches privées sont en général plus souples. Malgré tout je pense qu’il est plus facile d’aborder le sujet dans une petite structure que dans un grand groupe… Il faut en tout cas qu’il y ait un véritable intérêt pour l’employeur.

Pauline, maman de Callie, 2 ans

 

Quand avez-vous commencé à chercher un mode de garde pour votre enfant ?

Lorsque j’étais à 5 mois de grossesse j’ai commencé à me renseigner et faire les premières démarches. Je souhaitais mettre ma fille en crèche afin qu’elle puisse grandir entourée d’autres enfants. Malheureusement je n’ai pas pu obtenir de place en crèche municipale, donc j’ai opté pour une assistante maternelle.

Quelles questions vous êtes-vous posées ? 

Quel sera le meilleur endroit pour ma fille ? J’étais à la fois à la recherche d’un lieu calme et apaisant pour ses premiers mois mais qui proposerait quand même des activités d’éveil.

Cette expérience a duré un an, puis vous avez de nouveau cherché une crèche, pourquoi ?

Il y a deux raisons : ce qui a tout déclenché, c’est la difficulté que j’avais à m’organiser avec l’assistante maternelle. Elle-même gardait sa propre fille et son fils de 4 ans après l’école ainsi qu’un autre petit garçon : j’avais le sentiment que le planning de garde de ma fille dépendait exclusivement des contraintes/possibilités de l’assistante maternelle et que jamais rien n’était fait pour me simplifier la vie à moi, en tant que maman/entrepreneur. La deuxième raison était notre volonté avec mon mari que Callie puisse côtoyer d’autres enfants et se familiariser avec la vie en société en dehors de notre famille. Plus elle grandissait plus je la sentais curieuse de découvrir de nouvelles choses et d’apprendre et j’avais le sentiment que le coté cocooning de l’assistante maternelle n’était plus suffisant pour son épanouissement personnel.

Quelles démarches avez-vous entamé pour trouver ce mode de garde ? 

J’ai tapé « trouver une crèche » sur le moteur de recherche Ecosia, je suis tombée sur le site choisirmacreche.com. J’ai demandé à être rappelée et voilà ! C’était mi-juillet 2019.

Connaissiez-vous le principe des crèches inter-entreprises ?

J’avais effectivement exploré la piste de la crèche d’entreprise lorsque j’avais commencé mes recherches de crèche durant ma grossesse. Mais à l’époque il m’était difficile de la financer via ma société qui n’avait que 2 ans et demi.

En tant que chef d’entreprise, comment avez-vous accueilli ce principe ?

Le principe était très intéressant pour moi mais j’y voyais néanmoins quelques freins. L’avance de trésorerie que cela représentait mais également le sentiment que j’allais payer plus cher qu’un autre mode de garde dans la mesure où il fallait envisager ma participation de parent + la participation de mon entreprise (donc la mienne indirectement). J’avais l’impression de payer deux fois…

Qu’est-ce qui vous a convaincue finalement ?

Cela devenait essentiel pour ma sérénité et le bien-être de mon entreprise car les absences répétées de l’assistante maternelle ne me permettaient pas d’assurer mon rôle correctement au sein de l’entreprise. Je devais jongler avec les plannings pour trouver des moments pour travailler. Je ne comptais plus le nombre de fois où je devais travailler à domicile en gardant ma fille en même temps plutôt qu’à mon bureau avec mon équipe. Ces jours-là, je me levais aux aurores pour travailler avant qu’elle ne se lève puis je m’occupais d’elle jusqu’à sa sieste de l’après-midi en essayant ici et là de traiter mes emails, en alternant avec des sessions Playmobils… Et je me remettais au travail le soir lorsque mon mari rentrait. Bref ce n’étais pas très sain pour moi ni pour ma fille, qui ne me voyait jamais totalement détendue et qui devait certainement ressentir ma frustration, mais également ma culpabilité de ne pas assez m’occuper d’elle lorsque nous passions la journée ensemble. Le crédit d’impôt a donc achevé de me convaincre de valider un berceau d’entreprise !

Comment s’est passé votre recherche de crèche avec Choisir Ma Crèche ? 

Parfait ! Malgré le fait que je m’y sois prise au dernier moment sur un coup de tête (après un ultime plantage en règle de l’assistante maternelle courant Juillet). J’ai été rappelée très rapidement par Choisir Ma Crèche et j’ai pu avoir un contact très soutenu avec Lucie pendant les deux semaines durant lesquelles j’ai visité les crèches et posé tout un flot de questions…

Quels étaient vos critères ?

J’avais assez peu de critères à ce stade, j’espérais trouver une crèche par trop loin de chez moi et/ou de la gare RER et qui soit disponible début septembre. Mon choix s’est porté sur une crèche en particulier car j’avais eu un très bon contact avec la directrice que je trouvais très sereine, calme et dont je partageais la vision du « monde des enfants ». J’ai aimé son approche éducative orientée sur le développement de l’enfant. Après avoir échangé avec mon mari, ma décision a été guidée par cet entretien et je ne le regrette pas du tout !

Est-ce qu’il a été facile de trouver votre crèche, signer les contrats et régler les choses administrativement pour votre entreprise ? 

J’ai trouvé ça simplissime même si j’avoue avoir eu un peu peur en voyant le nombre de pièces justificatives à fournir. Au final ça s’est avéré être plutôt simple.

L’entrée en crèche s’est-elle bien passée ?

Je n’aurais pas pu rêver mieux ! J’ai réalisé la semaine d’intégration avec ma fille et j’ai pu m’immerger vraiment dans les journées types qu’elle allait vivre ensuite. Cela m’a permis de l’observer prendre ses marques et découvrir un nouvel environnement. J’ai également pu observer le personnel de crèche qui était à l’image de la directrice que j’avais tant appréciée. 

Niveau budget cela vous convient ?

J’ai encore assez peu de recul mais je pense que oui. Cela devrait me revenir moins cher que l’assistante maternelle en tant que maman. On oublie vite que la société a versé le complément finalement…

Que diriez-vous a des parents qui n’osent pas parler de cette solution à leur employeur ?

Il faut oser poser la question à son employeur, cela vaut le coup ! J’ai personnellement peu d’expérience dans des sociétés plus grosses (je dirige une TPE qui compte 4 salariés) mais j’imagine que la question se pose plus facilement… Je fais partie d’une génération ou l’entrepreneuriat est très présent. Nombre de mes amis ont également créé leur entreprise et étant donné que nous sommes tous dans la trentaine, c’est très souvent durant cette période que nous devenons parents. Selon moi pour les personnes qui sont dans notre cas ou qui travaillent pour des petites structures, cela vaut quand même le coup de demander car la déduction fiscale reste très intéressante pour l’entreprise. Et qui sait ? vous tomberez peut-être sur un/une chef d’entreprise qui rencontre le même problème de garde que vous !

Vous cherchez une place en crèche ?

Inscrivez-vous ici, vous serez recontactée dans les 24h (hors week-ends et jours fériés).

Réalisation : Les Louves x Choisir Ma Crèche
Crédit photo : Belly Balloon Photography / Les Louves