8 films d’époque très romantiques pour un moment à soi


Parce que vous partagez beaucoup de choses avec votre moitié sauf votre goût immodéré pour les romances en costume, profitez des quelques rares moments passés sans lui et sans les enfants pour regarder les chefs d’œuvre du genre. Lovez-vous dans votre canapé et piochez dans notre sélection, on a gardé le meilleur pour vos soirées en solo et/ou votre congé maternité.

 

LOIN DE LA FOULE DÉCHAÎNEE (Thomas Vinterberg)

Le pitch : Dans la campagne anglaise de 1870, la jeune Bathsheba Everdene entend diriger seule la ferme dont elle vient d’hériter de son oncle, malgré les demandes en mariage à répétition dont elle fait l’objet.

Pourquoi on aime : Pour l’intrigue à rebondissements et l’incroyable galerie de personnages de ce film adapté du chef d’œuvre de Thomas Hardy (auteur de Tess d’Urberville) : Bathsheba Everdene, aussi hardie qu’une Elizabeth Bennet, le très beau et très impudent Sergent Troy, William Boldwood (à fendre le cœur)…

 

CAROL (Todd Haynes)

Le pitch : 1950. Therese est employée au rayon jouets d’un grand magasin de Manhattan. Quelques jours avant Noël, une très élégante cliente oublie ses gants sur son comptoir après lui avoir acheté un train électrique pour sa fille. Fascinée par cette femme énigmatique, Therese décide de les lui renvoyer.

Pourquoi on aime : Pour Cate Blanchett, à couper le souffle dans le rôle de Carol. Pour l’histoire d’amour, d’une rare intensité.

 

REVIENS-MOI (Joe Wright)

Le pitch : Août 1935. Briony Tallis a 13 ans et elle est déterminée à devenir romancière. En attendant, elle vit un été sans histoires dans l’immense demeure familiale, jusqu’à ce qu’elle découvre sa sœur aînée Cecilia dans les bras de Robbie, le fils d’une domestique, et déclenche sans le vouloir une véritable tragédie.

Pourquoi on aime : Parce que c’est le parfait drame romantique, comme tous les films de Joe Wright (à qui l’on doit aussi Orgueil et préjugés ou Anna Karénine, toujours avec Keira Knightley).

 

CYRANO DE BERGERAC (Jean-Paul Rappeneau)

Le pitch : Paris, 1640. Tout le monde est amoureux de la belle Roxane : le très puissant comte de Guiche, le beau Christian de Neuvillette et aussi le turbulent Cyrano de Bergerac, tellement épris de sa cousine, qu’il va accepter de prêter son éloquence à Christian pour qu’il la séduise.

Pourquoi on aime : Prenez les plus beaux alexandrins amoureux de toute la littérature française, faites-les porter à l’écran par un cinéaste de génie avec des acteurs sublimes (Gérard Depardieu, Anne Brochet, Vincent Perez…), vous obtenez un immense classique qu’on a vu un millier de fois et dont on ne se lassera jamais. Du même réalisateur, on peut évidemment (re)voir Le hussard sur le toit, tout aussi merveilleux.

 

BRIGHT STAR (Jane Campion)

Le pitch : En 1818, le jeune poète John Keats a 23 ans et personne ne sait qu’il deviendra l’un des poètes les importants de sa génération. Il entame une liaison secrète avec sa voisine, la très coquette Fanny Brawne.

Pourquoi on aime : Sorti en 2009, plus de 15 ans après l’inoubliable Leçon de piano, il met en scène la passion de ces deux jeunes gens avec une délicatesse inouïe. Du pur Jane Campion.

 

THE DUCHESS (Saul Dibb)

Le pitch : Fin du XVIIIe siècle, en Angleterre. En épousant le richissime Duc du Devonshire, Georgiana va devenir la femme la plus célèbre de son temps… Et sans doute la plus malheureuse.

Pourquoi on aime : Parce que cette ancêtre de Lady Diana eut une destinée abominable et que chaque rebondissement nous émeut aux larmes.

 

UNE ÉDUCATION (Lone Scherfig)

Le pitch : Jenny a 16 ans et vit la plus morne des vies de lycéenne dans l’Angleterre du début des années 1960, jusqu’au jour où elle rencontre David, un trentenaire mélomane et cultivé qui va lui faire découvrir les boîtes, les restaurants, Paris, la vraie vie.

Pourquoi on aime : Parce que la romance vire au drame sans qu’on ne voie rien venir, et que c’est finalement la meilleure chose qui pouvait arriver.

 

LE BARBIER DE SIBÉRIE (Nikita Mikhalkov)

Le pitch : 1885, Jane Callahan, une séduisante Américaine, part pour la Russie. Sa mission : séduire le général Radlov pour le compte de Douglas McCracken, un inventeur qui tente de vendre aux Russes sa machine à déboiser. Dans le train qui la conduit à Moscou, elle va faire la connaissance d’ Andreï Tolstoï, un jeune militaire, et mettre en péril le succès de sa mission.

Pourquoi on aime : Outre le fait qu’on y découvre la fascinante Russie des tsars à travers les yeux de Jane, Le barbier de Sibérie est une saga aussi grandiose que tragique. Émotions garanties.
Fanny Rivron


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